Bonjour à tous,
Tout d’abord je voulais vous remercier pour tous les messages que vous avez laissé sous mon dernier article. Ca m’a vraiment fait plaisir de voir à quel point le futur de THE HORSE RIDERS vous tient à cœur. J’ai pris toutes vos remarques en compte et j’espère du changement pour très bientôt.
Cela faisait quelque temps que je ne vous avais pas présenté un portrait d’ambassadrice THR. On reprend donc aujourd’hui avec Julie qui tient la chaîne You Tube, Carnet d’une cavalière.
Let’s Go !
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Julie, j’ai 24 ans. Je suis cavalière depuis maintenant 13 ans et propriétaire depuis 12 ans. J’ai trois équidés : deux chevaux et un poney, ils sont à la maison donc je m’occupe d’eux de A à Z. En parallèle, je suis professeur des écoles depuis cette année ce qui rend parfois difficile la tâche de propriétaire car ce métier demande beaucoup de temps.
Comment as-tu commencé l’équitation ?
J’ai commencé l’équitation suite à l’arrêt de la pratique de la danse moderne car je m’en lassais, ma mère m’a proposé diverses activités dont le cheval. Mais pendant une année, j’ai continué équitation et danse classique, cependant la position des pieds était opposée donc j’ai cessé la danse classique.
Comment as-tu fait la rencontre de tes chevaux ?
Pour mon premier cheval, ça été une surprise de mes parents. Au début de ma seconde année d’équitation, j’ai effectué un stage pendant les vacances de la Toussaint et de nouveaux chevaux sont arrivés. La directrice les a fait essayer à des cavaliers de son groupe. Il s’est avéré qu’un des chevaux serait le mien. Un soir après le stage, j’ai vu mes parents partir vers les paddocks avec la directrice, un quart d’heure après ils m’ont appelée, m’ont demandé comment je trouvais le cheval dans le paddock où nous étions. Il était chouette mais grand pour moi qui montait des poneys. Après un essai concluant, Enzo nous a rejoint deux jours plus tard à la maison.
Pour Gamin, le second qui nous a rejoint, nous cherchions un second cheval pour ne pas qu’Enzo soit seul. On nous avait prêté un poulain en attendant mais on souhaitait acquérir un second cheval à nous. Un soir, en sortant de l’animalerie avec mon père, nous avons vu son annonce. Nous avions déjà vu des dizaines de chevaux sans succès. Première visite, un cheval peureux de l’homme, très mal dressé voir pas dressé du tout. Un essai catastrophique, un cheval paniqué mais on l’a pris. Un cheval en détresse, un regard doux derrière la peur, menacé de boucherie par le propriétaire. Avec un petit galop 2 à l’époque, je prends la responsabilité de le rééduquer malgré les avis négatifs de beaucoup de personnes dont des professionnels.
Le petit dernier, c’est Nickel. Alors que j’étais en voyage à Londres en septembre 2014, maman m’apprend par Facetime que mon premier centre équestre (celui qui m’a trouvé Enzo) va mettre un poney a la boucherie suite à un désaccord avec la propriétaire, enfin toute une histoire un peu compliquée avec un poney devenu dangereux pour les enfants et qui paniquait d’un rien. Deux jours après mon retour, on avait retracé l’histoire du poney et je savais qui c’était. A la fin de la semaine, Nickel nous a rejoint à la maison pour une retraite après une vie entière dans ce centre.
Comment t’es venue l’idée de créer ta chaîne You Tube ?
Au début, ma chaîne était un complément pour mon blog afin d’illustrer mes propos par des vidéos pour être plus claire. Puis je me suis prise au jeu, mes proches me poussant vers cette voie car selon eux j’ai de l’expérience à revendre mais j’ai une estime de moi-même assez basse donc me supporter en vidéo fut compliqué au début. Mais j’adore la relation avec les abonnés, un échange entre passionnés !
Aujourd’hui tu as plus de 26 000 abonnés sur ta chaîne, pensais-tu devenir si populaire ?
Sérieusement ? Non jamais haha, je pensais que quelques personnes comme des proches, des amis allaient me suivre. Je reste moi-même, simple avec mes expériences, ma vie avec mes garçons. Je reste très droite dans mes bottes, je fais ce que j’aime et j’ai souvent l’habitude de dire que ceux qui n’aiment pas sont libres de partir, je suis très franche ce qui ne plaît pas à tout le monde. Mais dans le cas de ma chaîne, visiblement c’est ce que les gens aiment !
A ton avis, qu’est ce qui plaît le plus à travers ta chaîne You Tube ?
Je pense que c’est sa simplicité, je monte mes vidéos simplement pour montrer mon quotidien avec des chevaux à la maison et apporter de temps en temps des apports théoriques, des astuces. Je suis très honnête dans ce que je dis, je dis souvent que je n’ai rien à cacher. Je suis aussi très proche de ma communauté. D’ailleurs je réponds quasiment à tous les commentaires pour ceux qui ont des questions ou autres choses.
Qu’est-ce que ta chaîne t’a apportée ?
De la confiance en moi, une manière de parler plus posée et aussi des rencontres fabuleuses que ce soit avec des marques, des professionnels ou encore des abonnés. Je trouve les échanges très enrichissants car on n’en connait jamais assez, il y a toujours à apprendre !
J’ai vu que tu sortais en compétition de CCE, pourquoi as-tu choisi cette discipline ?
Comme beaucoup de cavaliers, j’ai commencé par le jumping puis après je me suis orientée vers le CCE qui est vraiment ma discipline de prédilection car elle est très complète et demande un cheval très polyvalent. Cependant dans ma région on manque cruellement de CCE et il y a énormément de CSO donc entre deux CCE, je sors en CSO. Je fais pas mal d’échéances sympa, l’année dernière j’ai fait le salon du cheval de Paris avec Gamin, une expérience hors du commun !
Que penses-tu du projet de planner équestre THE HORSE RIDERS ?
En tant que cavalier propriétaire à la maison, je trouve cela top pour s’organiser dans la gestion de son cheval. En général, je me faisais moi même un petit cahier pour suivre les soins de mes chevaux, dépenses et activités. C’est un outil très précieux quand on a pas mal de choses à gérer en même temps.
Pourquoi as-tu postulé pour devenir ambassadrice de la marque ?
Je suis une personne qui marche à l’affection autant sur les personnes qui font le projet que sur le projet lui-même. Si le projet et la personne, l’équipe me plaisent, je me dis qu’il serait dommage de passer à côté d’un projet si intéressant. Pour le cas du planner, je pense que beaucoup de personnes sont comme moi à la recherche d’un outil au quotidien pour les aider à gérer leur passion. Si jamais je peux aider le projet avec mes réseaux pour permettre un développement de la marque et apporter des petits plus alors je le fais car ça me tient à coeur.
Comment penses-tu que le planner pourrait t’aider dans ton quotidien à cheval ?
A poser tout ce qu’il se passe dans ma pratique, avec trois chevaux c’est parfois dur niveau dates de vaccins de chacun, les vermifuges, les parages puis les dépenses concernant l’alimentation, les séances de chacun. Ça permet d’avoir une trace écrite que l’on peut emmener partout comme on emmène son agenda pour aussi gérer à distance des petites choses comme des prises de rendez-vous par exemple.
Des projets pour la suite ?
Actuellement, vivre tranquillement mon année avec tout ce qui m’est arrivé ces derniers mois. J’ai eu quelques beaux projets comme des rencontres privées à Equitalyon ou au Salon du cheval. Après j’ai d’autres projets plus secrets donc je reste muette :p
Un grand merci à Julie pour cette interview. Merci également a elle d’avoir cru en mon projet de planner équestre et de m’avoir aidée à lui apporter de la visibilité !
J’espère que ce petit portrait vous a plu.
On se retrouve très vite pour un nouvel article,
Tiphaine.
Liens utiles :
Julie :
Le planner :
- Se le procurer (les planners sont en soldes en ce moment !)
- Sa vidéo de présentation
Commentaires
Hello
Un portrait fort sympathique d’une jeune femme qui semble très agréable et pleine de vie
Bonne continuation à Julie dans ses projets et au plaisir d’en apprendre plus sur toi à l’occasion
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