Reportage métier : conseiller en soins équins

In non classés, Reportage by Tiphaine Blainville4 Commentaires

Si vous me suivez régulièrement sur mon blog (abonnez-vous si ce n’est pas encore fait), vous avez déjà entendu parler de la marque Distri’Horse 33. Aujourd’hui je ne vais pas vous présenter un produit de la marque mais j’ai décidé de vous présenter un nouveau métier à travers Rémi Delhomme le créateur de la marque. Le métier de conseiller en soins équins.

Distri'Horse 33

Pour rendre cela un peu plus interactif j’ai décidé de vous présenter cela sous forme d’interview. C’est parti !

Bonjour Rémi, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Rémi Delhomme et je suis le fondateur et le gérant de Distri’Horse 33.com. J’ai bientôt 36 ans. Je suis cavalier depuis 25 ans et professionnel dans le monde du cheval depuis bientôt 20 ans. Je suis curieux de tout malgré ma passion du cheval et je donne un peu de temps comme bénévole au sein de l’organisation de Rallye Équestre et d’épreuve d’endurance équestre.

Rémi Delhomme

Quel est votre métier ?
Je propose des produits pour le confort et le bien être du cheval au quotidien.

Quel est votre parcours scolaire ?
En version courte j’ai un cursus production élevage système équin et bovin, et un BTSA de gestion des structures agricoles.

Comment avez-vous eu l’idée de créer Distri’Horse 33 ?
L’idée de créer une entreprise est assez vielle. Cependant, Distri’Horse 33 est née quand j’étais encore Chef de rayon en grande distribution. A la base c’était pour faire autre chose à côté pour recoller un peu au milieu du cheval.

Quand a été créé Distri’Horse 33 ?
Administrativement fin mars 2008, pour un début d’activité au 1er avril 2008 suite à une chute de cheval.

Distri'Horse 33

Quels étaient vos objectifs en créant Distri’Horse 33 ?
Au tout début une activité de plus permettant d’allier le commerce (une passion que je me suis découverte) et les chevaux, mais c’est très vite devenu une passion plus qu’un métier.

Quelles sont vos activités « types » au sein de cette société ? 
Si on enlève la partie gestion, c’est la partie conseil qui prend de l’ampleur. C’est une bonne chose car bien que cela me demande beaucoup de temps, ça permet aussi de mieux cerner les demandes et de faire du sur mesure en continuant d’apprendre. Ensuite c’est beaucoup de communication, de travail sur les achats.

Quels sont les avantages de ce métier selon vous ?  
La question n’est pas simple. Il n’y a pas de véritable routine. Cela demande de la remise en question de façon régulière et de toujours apprendre. Il ne faut jamais rester sur ses acquis. Le mouvement est permanent.

Quels sont les inconvénients de ce métier selon vous ?  
Le manque de temps :D. C’est un métier très prenant donc pas facile de décrocher.

Selon vous, quelles qualités sont indispensables pour exercer ce métier ? 
Je pense qu’il faut savoir se remettre en question et faire preuve d’une grande écoute. Il faut aussi savoir être patient et avoir une grande ouverture d’esprit.

Depuis la création de Distri’Horse 33 vos objectifs ont-ils changé  ?  
En effet. Distri’Horse est devenu un emploi à plein temps, limite une façon de vivre. J’aimerai beaucoup agrandir l’entreprise et embaucher. Cela permettrait de consacrer plus de temps aux clients et à leurs chevaux. Ça me permettrait aussi de remettre en route de vieux projets.

Quels sont les produits les plus vendus sur Distri’Horse 33 ?  
Clairement ce sont les plantes. Cependant, je ne céderai pas à la tentation de faire de la plante pour faire de la plante, même si quelques préparations clefs en main collent au « palmarès » des plantes.

Avez-vous des nouveautés prévues pour cette nouvelle année ?  
Oui beaucoup, mais tout sortira au coup par coup. Après un mois de septembre 2016 qui a vu sortir 6 nouveautés, je pense donner du temps à la grosse nouveauté de Janvier 2017. Il s’agit du Distri’Cush (pour les chevaux souffrant de troubles du système endocrinien) avec une recette maison. Ainsi cette nouveauté donnera une réponse à beaucoup de chevaux (que se soit des juments difficiles en période de chaleur, des chevaux atteint de fourbure régulière ou encore des chevaux traités pour le syndrome de Cushing). C’est pour cela que les nouveautés se sont résumées au Distri’Cush et à l’ortie sous forme de feuilles hachées (Distri’Ortie F).
Mais il y a deux mélanges de plantes encore en attente pour deux objectifs précis. L’un des deux doit être encore affiné.

Distri Horse 33

 

Et ensuite le nouveau site est en cours de construction avec pas mal de changement sur le plan technique. Cela va permettre de retravailler progressivement une très large partie des fiches. Je vais aussi pouvoir apporter plus de conseils d’utilisation sur les produits de ma marque Distri’Horse33®. Enfin je repenser à  l’idée de travailler via le web tout en restant le plus proche possible des propriétaires de chevaux.

Quels conseils donneriez-vous as une personne qui veut lancer sa société dans le milieu du cheval ?  
Bien que nous sommes là pour faire de l’argent il faut pas se leurrer, il faut le faire par conviction et par passion. Surtout pas car c’est la mode ou qu’il y a un créneau à prendre. C’est une implication totale qui ne résume pas à la loi des 35h hebdomadaire. Partir dans l’idée d’être un professionnel à part entière.

Merci à Rémi Delhome pour avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions. Si vous aussi avez des questions à lui poser, n’hésitez pas à le faire en commentaire.

J’espère que ce nouveau reportage métier vous a plu. N’hésitez pas à aller voir les autres articles si vous êtes intéressés par les métiers du cheval.

N’oubliez pas de participer à mon concours Instagram pour tenter de remporter deux petits carnets de notes super stylés 😉

On se dit à la semaine prochaine pour un nouvel article.

Tiphaine ♥.

 

 

Tiphaine BlainvilleReportage métier : conseiller en soins équins

Commentaires

  1. L'instant Equin

    Excellent 🙂 Je suis devenue conseillère également, pour une autre société de soin équins. Et comme il le dis dans cette interview, avec ce métier, il ne faut absolument pas compter ses heures, ni les kilomètres, quand au salaire, dans mon cas on ne peux même pas en parler :p

    C’est vraiment par conviction du produit, par intérêt pour tout ce qui touche au bien être du cheval qu’on fait ça, en tout cas moi, à ma petite échelle! 🙂

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